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A Travers Le Brouillard 1/2

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Elle essayait de sortir de la brume en vain car tout mouvement lui était interdit. Elle entendait pourtant des voix qui essayait sûrement de la guider mais elle ne comprenait aucun des mots qui lui parvenaient aux oreilles.

Ou était-elle et que faisait-elle là?

La dernière chose dont elle se rappelait…. Elle fit un gros effort de mémoire mais aucun souvenir ne lui revint.

Elle avait froid et sentait sur son corps nu quelque chose d’humide glisser sur son ventre et ses seins mais elle n’avait pas peur. Elle savait qu’elle n’avait rien à craindre ou du moins elle le pressentait.

Comme à chaque fois qu’elle essayait de se réveiller, elle perdit le combat et s’endormit à nouveau mais avec une lueur d’espoir. Il lui semblait qu’avant de sombrer elle avait réussi à rester plus longtemps dans la brume.

Comme tous les matins, Amélie prit son temps pour faire la toilette de la jeune femme. L’infirmière aimait passer du temps sur le corps endormi, le trouvant vraiment très beau. La fille ne devait pas avoir plus de vingt ans et était dans le coma depuis presque un an.

Chaque fois qu’elle passait sa lingette sur la peau de la belle endormie, elle ne pouvait s’empêcher d’être triste en se disant qu’un tel corps aurait mérité d’être aimé. Tout en la lavant, elle lui racontait sa journée, ses peines et ses amours sachant très bien qu’elle parlait dans le vide.

Étrangement, de voir cette jeune femme si belle dans un coma profond lui faisait apprécier tout ce qu’elle possédait. Elle avait un mari, des enfants et des amis contrairement à cette pauvre jeune fille qui n’avait qu’une pauvre visite chaque dimanche.

Une fois pas semaine, un homme d’une quarantaine d’années passait la voir et restait une petite heure à son chevet. Jamais personne d’autre n’était venu lui rendre visite à croire qu’elle n’avait à part lui ni amis ni famille. C’est en discutant avec le docteur qu’elle avait appris qu’il s’agissait de son mari.

Elle ignorait tout de cet homme puis se dit que ça ne la regardait pas, elle n’était pas payée pour s’occuper de la vie privée des gens.

***

Elle était de nouveau dans la brume mais cette fois il y avait cette lumière qui éclairait son chemin. Contrairement aux autres fois, elle sentit qu’elle pouvait se mouvoir et, avec difficulté, elle avança vers ce qui paraissait être la sortie.

En temps normal il n’aurait fallu que quelques secondes pour franchir la petite distance permettant de sortir du brouillard mais pour elle cela lui parut une éternité.

Lorsqu’elle ouvrit les yeux, elle regarda autour d’elle sans comprendre où elle était. Ses yeux se posèrent sur une infirmière qui paraissait tétanisée par la surprise.

La jeune femme ne se rappelait rien et elle ne comprit pas vraiment pourquoi la femme en blouse partait en courant en criant au docteur

Qu’est-ce ce qu’elle pouvait bien faire ici?

Un homme en blanc accompagné de l’infirmière arriva précipitamment. Elle ne comprit pas trop pourquoi il s’agitait ainsi autour d’elle. On lui ouvrit en grand une paupière en lui faisant un peu mal avec de la lumière. Ils lui mirent le buste à l’air et elle fut auscultée assez longuement sans qu’elle ne sache pourquoi.

Lorsqu’ils lui parlèrent, elle entendit les voix mais elle avait envie de dormir et ne s’attarda pas trop à les comprendre.

Étrangement, l’année passée dans le coma ne l’avait pas vraiment reposée car elle s’endormit de nouveau, heureusement pour une période beaucoup moins longue.

Quelques heures plus tard, en rouvrant les yeux, elle avait l’esprit plus clair même si elle ne savait absolument pas où elle était.

L’infirmière qu’elle avait vue la première fois était là et elle lui souriait.

– Bonjour, lui dit-elle, comment vous sentez-vous?

La jeune femme comprit les paroles mais elle eut du mal à trouver ses mots.

– Où.. où suis-je?

– Vous êtes dans une clinique privée, vous avez été longtemps malade. Le docteur va arriver et il vous expliquera.

– qu’est-ce que j’ai?

– vous avez eu un accident. Vous ne vous en souvenez pas?

– heuuuu.. non. Je ne me souviens de rien.

– Votre mari a été prévenu, il va arriver également.

– Mon mari? je suis mariée?

L’infirmière eut alors la confirmation de ce que craignait le médecin. Il avait soumis l’hypothèse qu’elle pourrait être amnésique à son réveil après un aussi long séjour dans le coma. Dans ce cas, il allait falloir y aller doucement pour ne pas la traumatiser.

– Vous ne m’avez pas répondu, je suis mariée?

– Oui, il est passé chaque semaine durant toute l’année ou vous êtes restée dans le coma.

La jeune femme devint toute pale. D’entendre qu’elle était restée toute une année endormie lui mit un coup au moral. L’infirmière, comprenant qu’elle avait fait un impair essaya de se rattraper.

– Un an ce n’est rien. Certaines personnes n’ont pas la chance de sortir du coma et vous, à part votre mémoire, vous allez très bien.

– Mais j’ai perdu un an de ma vie.

– Qu’est-ce qu’un an lorsque vous avez encore gaziosmanpaşa escort toute la vie devant vous.

La jeune femme se ressaisit. L’infirmière avait raison mais ce qui la paniquait, c’était qu’elle ne se rappelait de rien. Heureusement, elle avait gardé l’usage de la parole et se dit que l’homme qui était son mari pourrait tout lui dire sur son passé.

Le médecin arriva peu de temps après. C’était un homme d’une quarantaine d’année au regard d’un bleu incroyable.

– Je vois que notre protégée est réveillée, comment va notre belle au bois dormant?

– Elle n’a plus aucun souvenir de son passé, répondit l’infirmière.

– Tous les examens qu’on a faits sont bons, je pense qu’il ne s’agit que d’une amnésie temporaire.

La jeune femme demanda alors.

– vous pourriez me dire comment je m’appelle.

Ce fut l’infirmière qui lui répondit, honteuse de ne pas lui avoir donné l’information plus tôt.

– Vous avez un très joli prénom, vous vous appelez Jade, Jade de Liémont.

– Jade?

– Oui, reprit le médecin. C’est vrai que vous avez un prénom qui vous va très bien.

– Merci.

Le docteur ausculta alors la jeune femme qui était nue sous son drap. Pour des raisons pratiques et pour faciliter les soins, ils n’habillaient jamais les personnes dans le coma.

Jade, en se rendant compte de sa nudité, fut un peu gênée. Le médecin en voyant sa gêne se mit à rire.

– Ne soyez pas timide, cela fait un an que l’on voit votre corps sous tous les angles.

Ces paroles ne rassurèrent en rien la jeune femme qui ne se rappelait pas du tout si avant son accident elle était prude ou pas.

– On a demandé à votre mari de vous ramener de quoi vous vêtir. Toutes les radios sont bonnes et on va vous laisser rentrer chez vous. Un cadre familier peut vous faire retrouver la mémoire plus rapidement.

– Ça me va.

– Une fois par jour vous devrez dans un premier temps avoir des séances avec un kiné et une fois par semaine avec un psychologue.

Jade était un peu perdue et comptait énormément sur son mari dont elle ne se souvenait absolument pas.

– Madame, si vous avez le moindre souci, prenez contact avec ma secrétaire

– Heuu oui

L’infirmière, qui avait écouté le docteur, fut surprise qu’il la fasse sortir alors qu’elle venait juste de se réveiller après un an de coma. Ce n’était pas du tout la procédure mais elle n’osa pas contredire son patron.

Ils auraient normalement dû la garder au moins dix jours de plus pour des examens complémentaires.

Ce que ne savait pas Amélie c’est que le comte Henri de Liémont était l’actionnaire majoritaire de la clinique. Lorsqu’il avait demandé au docteur qu’il la fasse sortir rapidement, ce dernier n’avait pas eu trop le choix.

C’est en début d’après-midi qu’il arriva à la clinique. Jade était stressée à l’idée de découvrir son mari. Lorsqu’il entra dans la chambre, elle eut un petit serrement au cœur. L’homme qui se tenait dans l’embrasure de la porte avait la quarantaine bien passée et un charisme qu’on ne pouvait pas lui enlever.

Il devait mesurer dans les 1 mètre 85 et était plutôt athlétique. Pourtant, il faisait un peu peur à la jeune femme car son visage émacié et son regard assez dur ne lui donnaient pas un air très avenant.

Elle ne le trouvait pas spécialement beau et se demanda comment elle avait pu tomber amoureuse de lui.

Il tenait à la main une petite valise qui devait sûrement contenir les vêtements.

– Bonjour ma chérie, je suis content de voir que tu es enfin réveillée.

– Bonjour… vous êtes mon mari?

L’homme sourit en entendant la jeune femme et lui répondit.

– On s’est marié une semaine avant ton accident. Mais vu que tu es ma femme, tu peux me tutoyer.

– Heuu! oui. Mais ça me fait bizarre, je ne me rappelle de rien.

– Ca va te revenir

Jade ne savait pas trop comment se comporter devant cet homme qu’elle ne connaissait pas. Elle eut un moment d’angoisse lorsqu’il posa sa petite valise sur une chaise et qu’il se rapprocha du lit. Elle était nue sous le drap et était mal à l’aise.

Il se pencha sur elle pour l’embrasser sur la bouche et ne pouvant pas le repousser, elle lui rendit le baiser qu’elle ne trouva pas chaleureux.

– Je t’ai enfin retrouvé, on va pouvoir reprendre là où on s’était arrêté.

– Le problème est que je ne sais pas où l’on s’est arrêté…

– Tu vas voir, tu vas aimer, répondit-il avec un sourire un peu mystérieux.

Le docteur et l’infirmière se rendirent compte qu’ils étaient de trop et sortirent de la chambre, laissant Jade seule avec son mari.

– Il est temps que tu te changes. On a un petit peu de route à faire.

Jade paniqua car l’homme ne paraissait pas vouloir se retourner pour qu’elle s’habille. Elle finit par se motiver en se disant que s’ils étaient mariés, il l’avait forcément vu déshabillée à un moment donné.

Lentement, elle repoussa le drap, dévoilant son jeune corps à cet homme. Elle fut mal à l’aise lorsqu’elle gölbaşı escort se retrouva nue et qu’elle constata qu’il la fixait de façon insistante.

C’est vrai que par rapport au comte, elle était plutôt petite avec son mètre soixante. Pourtant, malgré sa petite taille, elle avait un joli corps très harmonieux ou tout été bien proportionné.

Elle voulut ne pas montrer sa gêne et se leva du lit en essayant d’être naturelle. Le problème est qu’elle faillit tomber une fois debout, ses jambes n’ayant plus la force de la porter.

L’homme se précipita et la rattrapa juste à temps, la faisant s’asseoir sur le lit.

– Tu es encore faible, dit-il. Si tu veux je vais t’habiller.

Jade qui n’était pas à l’aise avec cet homme, même s’il s’agissait de son mari, refusa, lui expliquant qu’elle devait y arriver seule.

Elle essaya à nouveau de se lever mais un an dans le coma avait affaibli ses muscles et elle retomba sur le lit. Cette fois elle ne pouvait plus refuser l’offre de son mari qui le comprit en allant chercher la valisette et en allant la poser sur le lit.

– Ton joli corps m’a manqué, lui dit-il à voix basse

Jade, qui ne savait pas trop quoi répondre, préféra rester silencieuse.

En ouvrant le bagage, elle ouvrit grand les yeux. Il n’y avait qu’une petite robe d’été et une paire d’escarpins.

– Tu as oublié mes sous-vêtements.

– Non, je ne les ai pas oublié. Tu n’en mets jamais à part lorsque tu es indisposée.

Jade fut surprise par ce que venait de lui apprendre l’homme. Elle ne remit pas une seconde en doute cette information et finalement accepta l’aide de son mari pour enfiler son vêtement.

S”habiller fut un vrai calvaire même avec l’aide de son mari qui la souleva pour bien mettre la petite robe.

– Je vais demander un fauteuil roulant pour te ramener au manoir. Pour l’instant tu n’es pas en état de marcher.

– Le manoir?

– Eh bien il n’y a rien d’extraordinaire pour un comte d’avoir un manoir.

– Tu es comte?

– Oui, et toi tu es une comtesse, dit-il avec un sourire.

Jade n’en croyait pas ses oreilles. Elle était de la noblesse et elle ne s’en rappelait même pas.

L’homme fouilla dans sa poche et en sortit une petite boîte. L’ouvrant, il tendit à la jeune femme une alliance.

– Lorsque tu as été plongé dans le coma, il avait fallu te l’enlever. Maintenant je te la rends.

– Mon alliance?

Jade s’en saisit et regarda l’inscription gravée à l’intérieur. « Henri à Jade » suivi de la date de leur mariage.

Elle se rendit compte qu’elle ne connaissait même pas le prénom de son époux.

– Henri?

– Oui, c’est moi dit-il en souriant. C’est vrai que tu as tout oublié.

La jeune femme ne put s’empêcher de pleurer, essayant vite de se reprendre pour ne pas montrer de faiblesse. C’était vraiment très stressant de ne plus se rappeler de rien et elle se rendait compte que même ses sentiments n’étaient plus là.

Si elle avait épousé le comte, c’était forcément par amour mais là, elle ne ressentait rien pour lui. Elle espéra que ce n’était que passager et que bientôt tout redeviendrait normal.

S’essuyant les yeux elle demanda

– Comment on s’est rencontrés? ma mémoire c’est un trou noir. Je sais des choses mais rien me concernant.

– En fait, la première fois que je t’ai vu c’était à l’orphelinat de sainte Marie. Comme tous les ans, je m’y rendais pour faire un don et tu allais avoir 18 ans.

– J’étais à l’orphelinat?

– Oui, on ne sait pas qui sont tes parents, tu avais été abandonnée.

L’homme resta un moment silencieux, histoire de faire digérer cette information à la jeune femme puis reprit.

– À 18ans, les orphelins doivent trouver du travail et quitter l’orphelinat. J’ai décidé de te prendre à mon service mais on est tombé fou amoureux l’un de l’autre et on s’est marié.

– Finalement c’est comme un conte de fées.

– Oui, jusqu’à ce que tu aies cet accident avec ton vélo.

– Que s’est-il passé.

– Un chauffard t’a percuté et a pris la fuite. Tu es tombée sur la tête et c’est ce qui t’a provoqué ton coma.

La jeune femme décida de mettre son alliance pour montrer sa bonne foi à son mari. Elle dût forcer un peu car malgré ses doigts fins, le bijou était un tout petit peu trop petit.

Une fois à son annulaire, elle regarda l’homme et lui sourit pour lui faire comprendre qu’elle acceptait d’être sa femme même si elle ne se rappelait de rien. Henri embrassa Jade sur le front et partit à la recherche du directeur pour pouvoir avoir un fauteuil roulant.

***

Jade n’en revenait pas, elle était dans une vraie Rolls-Royce. Il l’avait porté pour la placer sur le siège passager et avait mis le fauteuil pliable dans le coffre.

– Mon père va être content de te revoir

– Ton père? tu vis avec ton père.

– Le manoir est une demeure familiale et on y habite au même titre que mon paternel. Tu ne t’en rappelles plus mais vous entendiez très bien.

– Et il a d’autres personnes dans le keçiören escort manoir?

– Sylvain, l’homme à tout faire, Rose notre cuisinière et Sarah notre femme de ménage.

La jeune femme dit en souriant

– Ça en fait du monde, on va se marcher dessus

– La bâtisse est très grande, on ne se gênera pas.

Lorsque la grosse voiture pénétra dans la grande cour gravillonnée, Jade eut froid dans le dos. Le manoir était tout à la fois majestueux et lugubre. Il était construit sur trois étages et les murs de pierre, noircis par les années, ne permettaient pas de lui donner un âge.

Pourtant certains éléments comme sa toiture en ardoise ornée par des fenêtres de toit en bois lui donnaient du cachet.

Sur le perron en pierre du manoir se tenait un homme d’un certain âge ainsi que trois autres personnes. La jeune femme sut tout de suite qu’il s’agissait de son beau-père tant la ressemblance avec Henry était flagrant. Il devait faire la même taille que son mari et avait le même regard dur mais il était un peu courbé par le poids des années.

Avec lui se trouvait une femme d’une cinquantaine d’années et dont son embonpoint ne laissait aucun doute sur sa profession. Ce devait Rose la cuisinière.

Sylvain, quant à lui, était une force de la nature. Il devait avoir une trentaine d’années, n’était pas très grand, avec un ventre rond mais on voyait tout de suite à la largeur de ses épaules et à la grosseur de ses bras qu’il était habitué à des taches rudes. Sa tête ne correspondait pas trop à son physique car en regardant son visage on aurait dit celui d’un poupon.

La dernière, Sarah, devait être du même âge que Jade. Fluette et assez mignonne, elle paraissait dénoter par rapport aux autres personnages.

Henry sortit le fauteuil roulant du coffre et demanda à Sylvain de venir le prendre. Ouvrant la portière, il prit Jade dans ses bras et se dirigea vers les marches du perron.

Rose, Sarah et Charles le beau-père, souhaitèrent la bienvenue à Jade tout en se poussant pour les laisser entrer.

Une fois que Sylvain ait déplié et posé le fauteuil roulant sur les vieilles dalles en pierre du grand couloir, Henri y déposa sa femme.

– Heureux de te revoir, dit le père d’henry.

– Enchantée de vous rencontrer.

Charles eut un sourire énigmatique alors que la jeune femme découvrait émerveillée l’intérieur du manoir. Comme l’extérieur, tout dedans paraissait défraîchi mais ce qui impressionna le plus Jade fut le grand escalier en marbre, juste en face de l’entrée, qui montait en colimaçon vers les étages supérieurs. Au centre de la cage se trouvait un ascenseur vitré, qui devait dater des années 90 et qui dénotait par rapport au reste.

En voyant ce que la jeune femme fixait, Henri expliqua qu’il avait était installé par son grand-père quand ce dernier était encore vivant. Après un accident de chasse, il ne pouvait plus marcher et il avait modernisé le manoir.

Jade se dit qu’elle serait autonome pour monter ou descendre les étages et ça la soulagea.

Tout le monde lui souriait alors que son mari faisait les présentations mais la jeune femme ne se sentait pas à l’aise. A par Sarah qui paraissait heureuse de la voir, elle avait l’impression que les autres se forçaient à être accueillant.

– Je vais te conduire à notre chambre pour que tu te reposes en attendant le souper

Jade fut surprise que l’homme veuille déjà l’emmener se reposer alors qu’elle venait à peine d’arriver. Elle aurait préféré visiter le manoir mais se raisonna en se disant qu’elle le ferait plus tard.

Elle ne dit rien lorsqu’il poussa le fauteuil vers l’ascenseur, et constata lorsqu’il appuya sur le bouton que la chambre était au premier étage.

En rentrant dans la chambre la jeune femme fut impressionnée par sa taille. Elle faisait dans les trente mètres carrés et la hauteur de plafond la faisait paraître encore plus grande. Un grand lit de 2 mètres, des chevets et une armoire occupaient une partie de la pièce alors qu’au fond se trouvait une grande baignoire pattes de lions ainsi qu’un lavabo contre le mur.

Elle n’aimait pas trop que la salle de bain et la chambre ne soient pas séparées mais elle préféra ne rien dire.

– Je vais t’allonger sur le lit et je vais demander à Sarah de venir te faire couler un bain.

– Ce n’est pas la peine, je me laverais plus tard

– Je préfère que tu ne changes pas tes habitudes. C’est comme ça que ta mémoire reviendra. Avant ton accident tu prenais un bain tous les soirs avant de dîner.

– Heuu! dans ce cas…

L’homme la porta sur le lit et elle paniqua lorsqu’il lui retira sa robe, la laissant nue sur le matelas. Elle eut un peu peur en pensant à Sarah qui allait venir et qui la découvrirait comme ça puis se dit qu’elle était nulle de paniquer. L’ancienne Jade avait déjà dû se montrer nue à la femme de chambre.

– A tout à l’heure, lui dit-il en sortant de la chambre.

Jade ne se sentait vraiment pas bien d’être exposée ainsi. Elle se serait bien levée pour aller enfiler un vêtement mais elle savait que ses jambes ne l’auraient pas porté

Lorsque Sarah entra dans la chambre, elle eut un moment d’arrêt en découvrant sa maîtresse allongée nue sur le lit. Elle la trouva vraiment très belle mais préféra faire comme si tout était normal. Sans un mot, elle alla vers la grande baignoire et fit couler l’eau en laissant sa main dessous pour trouver la bonne température.

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